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Le malheur des uns fait le bonheur des autres

04 de Agosto, 2010  ·  cjurisha
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Written by: Caramel on 18th April 2010
 
Le malheur des uns fait le bonheur des autres  | read this item
Depuis le séisme qui a ravagé Haïti, les Haïtiens sont dans l’indignation. Ils sont dans l’indignation parce que leur pays est dévasté, mais surtout ils sont indignés parce qu’ils n’ont personne sur qui compter. Il n’y a personne aux commandes, à part quelques traîtres qui profitent au maximum du malheur du peuple. Ils sont donc inquiets parce que ceux qui ont les reines du pouvoir sont dans tous les mauvais coups montés contre Haïti. Haïti devient aujourd’hui un terrain libre où chacun vient imposer ses lois. Le peuple est escroqué et aucun politicien ne dit rien, parce que tout simplement ils sont otages d’intérêts qui leur impriment une orientation politique. C’est un peu normal ! Ils ont tous à peu près les mêmes maîtres et mangent tous dans la même assiette.
De toute évidence, ce séisme a ouvert la porte à la mise sous tutelle d’Haïti, mais aussi et surtout au surendettement extraordinaire de cette république caribéenne. On pourrait néanmoins limiter les dégâts, si seulement le pays était bien gouverné. On pourrait se tenir debout sur les décombres pour penser la reconstruction de notre pays et envisager un nouveau départ, si Haïti avait à sa tête des gens honnêtes, compétents et patriotes. Car Haïti devrait pouvoir renaître de ses cendres. Mais en lieu et place d’un dirigeant responsable c’est Monsieur Clinton qui dirige la maison. N’est-ce pas fantastique ! Mais oui, parce que cela vient d’effacer toutes les années de luttes menées par nos ancêtres pour nous donner cette liberté dont plusieurs ne connaissent pas la valeur.
Dessalines, le père de cette nation, voulait pourtant que les mots « indépendance ou la mort » rallient tous les Haïtiens et qu’ils soient le signal des combats et de notre réunion. Mais aujourd’hui, en accueillant à bras ouverts dans nos portes ceux-là même qui nous ont déjà humiliés et opprimés, nous leur offrons à nouveau l’occasion d’être les propulseurs de nos souffrances et de nos divisions.
Les impérialistes ne jouent pas au hasard, ils planifient.
 
En 1991, l’ancien président haïtien, Jean Bertrand Aristide, a été renversé par un coup d’état militaire commandité par les Etats-Unis d’Amérique. Après trois années passées en exil, Bill Clinton l’a rétabli dans ses fonctions, le 15 octobre 1994. Mais en réalité, Monsieur Clinton a utilisé Aristide pour faire son capital politique. Et d’ailleurs, à son retour, Aristide avait les mains liées. On l’avait obligé à signer des contrats avec le FMI comme condition de son rétablissement au pouvoir. Comme quoi, ce n’était pas un service rendu, mais un cadeau empoisonné. Pourtant le retour d’Aristide au pouvoir va combler de gloire et d’honneur le président américain. Pour les gens ordinaires, Bill Clinton est le plus grand ami d’Haïti, le leader démocrate jamais existé. Cependant on sait pertinemment qu’il est au service de son pays et de son système. Et ce faisant, monsieur Clinton a minutieusement préparé la mise sous tutelle d’Haïti et cela, de la façon la plus malicieuse possible.
 
 
En 2001, Aristide a repris le pouvoir en Haïti à la faveur des élections dont on pouvait douter de la régularité. Depuis, le pays tombe dans une instabilité sans précédent. Les opposants politiques, anciens amis du président, n’acceptent pas sa réélection qu’ils qualifient de mascarade. Dans la foulée, une organisation soit disant de la société civile prend naissance. Une société civile au service de la bourgeoisie compradore. Chacun défend ses intérêts, toujours au nom du peuple, mais contre le peuple. Le pays doit faire face à des troubles politiques et finalement le 29 février 2004, les Américains, en coalition avec les Français et les Canadiens, viennent arrêter le président manu militari et l’ont de nouveau envoyé en exil.
Suite au départ forcé d’Aristide, ces trois pays ont placé Haïti sous leur contrôle. Puis, l’ONU a décidé d’envoyer une force multinationale qu’elle appelle mission des nations unies pour stabiliser Haïti (MINUSTHA). Les USA ont de leur côté imposé un premier ministre aux Haïtiens. Ce dernier, qui répond au nom de Gérard Latortue, a vilipendé le pays avant de retourner dans son confort floridien. En 2006, suite aux élections organisées sous l’égide des nations unies, René Préval est arrivé au pouvoir. Ce minus en qui les masses populaires ont pourtant placé leur espoir n’a fait qu’obéir aux ordres des IFAC (impérialistes Français, Américains et Canadiens).
Entre-temps, le rêve américain se réalise petit à petit. L’ONU, de son côté, choisit Bill Clinton comme son envoyé spécial pour Haïti en 2009. Pour beaucoup d’Haïtiens c’était une bonne chose ; car Bill est celui qui a ramené Aristide au pouvoir en 1994. Et c’est surtout ce que l’ONU a bien compris. Tout comme les Américains, l’ONU a compris que Bill Clinton était la personne idéale pour réaliser le travail qu’il s’agit de faire en Haïti, fort de sa popularité.
Mais c’est la destruction de Port-au-Prince qui va donner un gros coup d’accélérateur au dessein états-unien. Châtiment au pied boiteux, le 12 janvier 2010, Haïti est frappé par un séisme qui l’a presque totalement dévasté. Le gouvernement est quasi inexistant. Dans l’international on se mobilise pour venir en aide aux Haïtiens. Après les secours d’urgences, il est question de reconstruire Haïti. Et c’est dans le malheur de ce pays que le rêve américain semble vouloir se réaliser.
La nature, dit-on, a horreur du vide. Après avoir été frappé par une catastrophe de cette ampleur, Haïti devrait pouvoir compter sur le leadership et le patriotisme de ses dirigeants. Mais quand le Président de la République s’appelle René Garcia Préval, on ne peut que constater les dégâts. Ainsi, profitant de l’inertie du pouvoir haïtien, Les Américains et l’ONU ont décidé que Bill Clinton devait être le coordonnateur du projet de reconstruction d’Haïti. Bref, Bill Clinton est l’actuel chef d’Etat d’Haïti. Et comme cerise sur le gâteau, ils décident de faire voter par le parlement haïtien la prolongation pour une période de 18 mois de la loi d’urgence post-séisme, avec l’implication d’une commission intérimaire chargée de la reconstruction du pays. C’est donc une façon de garder le pouvoir en place, la même équipe qui n’a excellé que dans la corruption.
Mais qu’en est-il de cette  commission ?
 
La communauté internationale a imposé au gouvernement haïtien la mise sur pied de cette commission qui devrait se composer de 2/3 d’étrangers contre 1/3 d’Haïtiens. De plus, les notaires haïtiens doivent être remplacés par des étrangers et les licences pour les titres de propriétés doivent être délivrées par ces derniers. Les compagnies internationales doivent avoir le monopole des contrats concernant la téléphonie mobile. C’est la raison pour laquelle les pays impliqués ont envoyé leurs experts, ceux de la BID, de l’ONU, de  la Banque mondiale, pour évaluer les dégâts et avancer leurs propres chiffres. D’après ces experts, le coût de la reconstruction s’élèverait à 11.5 voire 14 milliards de dollars.
Le plus Honteux dans tout cela est qu’Haïti ne peut même pas lui-même évaluer les dégâts pour sortir ses propres chiffres, alors qu’on a une kyrielle de ministres et de fonctionnaires d’Etat, grands connaisseurs devant quiconque.
Certains observateurs pensent que le choix de Bill Clinton pour co-présider la commission avec le chef du gouvernement haïtien fait l’unanimité. Mais c’est plutôt une erreur d’appréciation. Car je considère comme une insulte à la nation que le pays soit placé aussi honteusement sous tutelle. En même temps, quand je sais que tout l’argent qui va être débloqué pour soit disant reconstruire Haïti va emprunter plusieurs chemins, il y a de quoi s’inquiéter. Même si de l’autre côté  le gouvernement haïtien n’est pas crédible,  remettre le sort de son pays entre les mains de ceux qui ont toujours voulu sa perte est une connerie des plus grotesques. Ces fonds vont créer de l’emploi pour des milliers d’expatriés, alors qu’en Haïti il y a un chômage galopant. Mais plus encore, plus de la moitié de ses milliards vont passer dans les payes, les frais et les imprévus, sans parler des pourboires. Et Haïti va s’endetter jusqu’à son dernier cheveu. Cela participe à la volonté des grandes puissances, les USA en premier, de mettre Haïti à genoux, de manière à ce qu’elle ne puisse plus se relever la tête.
Actuellement, au niveau de la communauté internationale, des pays se bousculent pour avoir un rôle à jouer dans la reconstruction d’Haïti. N’est-ce pas curieux ? Ce n’est pas par bonhomie qu’ils veulent voler au secours d’Haïti, mais plutôt par souci d’avoir chacun leur part de gâteau ? Car contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le sous-sol haïtien regorge de richesses naturelles. 
C’est donc une situation qu’il faut dénoncer dès maintenant et ne pas attendre qu’il soit trop tard. Si cette réflexion ne suffit pas pour empêcher que le pays soit mis à sac, il pourra cependant aider plus d’un à prendre conscience, afin de s’engager dans la lutte pour la libération nationale. Dans la foulée, il importe de dénoncer la couardise des politiciens haïtiens qui acceptent tout ce que leur impose la communauté internationale, dès lors que cela leur permet de se donner personnellement une plus grande sûreté économique. Qu’ils sont minables ces politiciens haïtiens ! Pendant combien de temps encore le peuple va supporter ces guignols ? Pendant combien de temps encore le peuple haïtien va tolérer ce régime pourri et cette classe dirigeante corrompue ?
En attendant, l’avenir d’Haïti est entre les mains de ceux qui cherchaient toujours à maintenir ce pays dans la misère. Il n’y a pas eu besoin de coup d’Etat ou même d’invasion militaire. En quelques minutes seulement le pays est dévasté par un séisme, comme s’il avait été bombardé, ouvrant ainsi la voie à une occupation étrangère douce et tranquille. Alors, le malheur des uns ne fait-il pas le bonheur des autres ?
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publicado por cjurisha a las 14:02 · Sin comentarios  ·  Recomendar
 
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